jeudi 26 mars 2015

Rattraper le temps perdu (5)

Enfin, maintenant que mon mémoire est fini ET que ma soutenance est derrière moi, je peux enfin exorciser le bousin et mettre le tout en ligne. Pour la postérité, toussa.
Vous pourrez le télécharger ici, ça parle des adaptations de films en bandes dessinées, de Kechiche, de Maroh, de Lelouch, de Swysen, de Vautier et de Kris ! Et si ça vous barbe d'avance, je ne peux que vous conseiller de lire l'appendice au moins pour le lol, c'est des interviews de types, et c'est quand même super drôle. Allez, pour le teaser, un extrait de l'appendice, c'est un libraire qui s'excite tout seul sur une problématique que je n'ai même pas soulevée :

Une oeuvre, une « oeuvre », suivant le point de vue et la culture, cela est superflu et n’est pas le but, sauf peut-être pour les européens, et encore, je pense qu’il s’agit d’une posture (prenez la reprise des vieux clous de la BD appelés « classiques » pour soi-disant donner du bonheur à ceux qui ont la nostalgie de leur madeleine, mais qui sont seulement faits pour faire rentrer de l’argent. Sans équivoque.) Quand je parle de point de vue, cela dépend aussi de l’espace culturel auquel on appartient [...] C’est en France (plus qu’en Belgique, en Suisse, voire au Canada pour parler d’auteurs francophones) que l’on se considère comme artiste, depuis que Lang à emmené Mitterrand visiter Angoulême. Pour citer Bilal : « On ne savait pas à l’époque qu’on faisait de l’art. » Sûr : cela justifie aussi les prix de ses oeuvres originales en salle de vente. Sans la caution « artiste » cela est peut-être plus délicat d’être acheté très cher… Passons.

Et sinon, ouais, la couv est moche, mais en fait, après m'être grattée la tête pendant des heures pour trouver ZE image représentative du mémoire... ben j'ai capitulé. Donc voilà, la clarté l'aura emporté sur l'esthétique pour cette fois !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire